Carnaval.....
Allez au théâtre le 1er février
en attendant mieux... les 19, 20 et 21 février....... amusez-vous bien !
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Allez au théâtre le 1er février
en attendant mieux... les 19, 20 et 21 février....... amusez-vous bien !
Les deux inaugurations de ce jour sont la première phase d’un projet plus ambitieux pour la ville.
La toile tendue
L’oeuvre date de 1910. De nombreuses remarques ont été lancées concernant le visage aux traits gracieux du gille. Certains ont avancé qu’il s’agissait du visage de l’épouse de l’artiste. S’il est vrai que celle-ci fut souvent sa muse, Louis Buisseret n’a rencontré son épouse qu’en 1920, dix ans après la création de l’ouvre qui sert aujourd’hui comme affiche du carnaval 2012 et qui garnit le carrefour du Paysan (rue de Bruxelles et rue de la pépinière).
La toile mesure huit mètres de large et huit mètres de haut, elle est tendue sur une armature en aluminium.
Publiée durant l’entre-deux-guerres, l’affiche a souvent été utilisée à de multiples reprises jusque dans les années 1970. Louis Buisseret est décédé en 1956 à l’âge de 68 ans , à Bruxelles. Il fait partie de ses artistes qui ont connu le succès de leur vivant. On trouve ses oeuvres dans des musées en Belgique mais aussi en Espagne, Lettonie, Italie…
Le tamboureur
Cette statue de bronze mesure près de deux mètres de haut. Elle est l’oeuvre de Christophe Pourbaix dont plusieurs créations ornent divers endroits de la ville et des environs comme à Estinnes. Reposant sur un socle de béton garni de pierres bleues, la statue accueille les visiteurs à l’entrée de Binche au bas de la rue de la pépinière et de la chaussée de Mons.
Dans son allocution, Laurent Devin insiste sur le rôle du tamboureur: “Le gille ne se déplace jamais sans son tambour. Sans lui, l’ambiance ne serait certainement pas ce qu’elle est. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre cet acteur de notre folkore à l’honneur comme le sont déjà le gille et le paysan, deux oeuvres qui ont récemment subi une cure de jouvence.”
Comme toujours et en préambule aux soumones, ce fut le verre de l’amitié qui apporta un terme aux cérémonies académiques.
Pour voir l'album, cliquer sur son nom (cure de beauté) dans la colonne de droite
Histoire de Marcus et Louie-Louie
Marcus et son frère Louie-Louie font partie de la société des Récalcitrants. Ils se confient. Marcus dit: “J’ai cinq ans, c’est la troisième fois que je fais les soumonces. Ça me plait bien, j’aime ça, je suis Binchois. Papa ne fait pas le gille, (“Il l’a déjà fait.”, ajoute Maman)., mais il m’a promis qu’il m’accompagnerait si je les faisais. J’aimerais que ce soit déjà cette année, je ne sais pas si ce sera possible car le comité doit accepter ma candidature et la proposer à l’ADF (association de défense du folklore) pour agréation. On est sévère.” Louie-Louie, le grand frère, ajoute: “Moi, j’ai sept ans. C’est la quatrième fois que je participe aux soumonces. L’an prochain, je serai gille, je demanderai à Papa.”. Maman intervient: “Je suis partante.” Le président des Récalcitrants, Henri Deprez acquieste avec le sourire.
Pour voir l'album, cliquez sur la photo dans la colonne de droite: 1ères soumonces en batterie
Inéluctablement, les feuilles du calendrier tombent: déjà la seconde répétition de batteries se déroulent. C’est l’ultime manifestation avant que la liesse ne s’empare des rues de la ville avec les soumonces et l’apothépose des jours gras.
Le chef de batterie des Arpeyants, Jean-Yves Degroote, commente: “Je suis Binchois pur et dur, bien que je travaille à la Louvière aux Etablissements Liétard. Cette année est exceptionnelle pour moi car je fête mes vingt-cinq ans de tambour. J’allais avoir douze ans quand j’ai commencé. L’idéal est de toujours jouer avec la même batterie. Mes parents étaient commerçants à Binche. Dans le café, j’entendais les tambours. Je les ai imités à force de les entendre. J’ai appris sur le tas. Bien sur, après je me suis formé. Je fus tambour et maintenant je suis chef de batterie. Depuis quatre ans, il n’y a plus eu de changement dans la batterie. C’est important pour la cohésion. Nous jouons six carnavals en dehors de Binche: Carnières, Trazegnies, Fayt, Ligny, Houdeng et Soignies. Les batteries contrairement aux gilles s’exportent. On prend aussi du plaisir dans les autres carnavals mais l’ambiance est différente. Gamin, je devais durcir mes mains, maintenant avec le travail, ça n’est plus nécessaire. La première fois, ça fait un peu mal, après les mains s’habituent et ça va. Durant l’année, on a souvent l’occasion de jouer. La pire catastrophe, pour moi, serait de ne pas pouvoir jouer à Binche. Mon plus grand plaisir, c’est la communion qui existe au sein de la batterie et les excellentes relations que nous avons avec les gilles. Aujourd’hui est un jour important, c’est nos premières retrouvailles en public. Mes moments préfèrés? Ce sont le dimanche gras au matin, lorsque nous découvrons les costumes de fantaisie et le mardi, le ramassage, les premiers gilles, le soir, la nostalgie nous envahit lors du dernier morceau.”
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