L'hiver est revenu
L'hiver est revenu quand on ne l'entendait plus
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L'hiver est revenu quand on ne l'entendait plus
Du cuir aux pierres de Swarovski
Tout devient précieux dans les mains de Nathalie: elle a des doigts de fée. Nathalie Swiderski est originaire de la région de Binche. Elle a travaillé comme infirmière à l’hôpital de Tivoli durant plus de vingt-cinq ans. Depuis six mois, elle est en pause carrière afin de se consacrer entièrement à son art.
Pour en savoir plus, lisez la nouvelle gazette de demain 3 février
et rendez visite à Nathalie le dimanche 5 février à la rue du bois d'Hamal,27 à Leval
Tél: 0497 46 78 58
Faisant suite à la cérémonie de présentation de l’affiche vendredi, les soumonces générales se sont déroulées samedi après-midi.
Le président Etienne Roulez est satisfait: “Nous avons inauguré une belle affiche. Nulle doute qu’elle ne peut qu’annoncer un beau carnaval. Leval compte sept sociétés: quatre de gilles et trois de fantaisie.” Etienne Roulez poursuit en parlant de sa société la Relève: “Cette année, le carnaval s’annonce bien. De nombreuses recrues ont rejoint nos rangs. Je compte sur plus de quatre-vingt gilles dans la société. C’est presque inespéré par ces temps de crise. La crise se fait sentir. Je pense que les gens partent moins à l’extérieur et restent à Leval pour s’amuser. Ça nous arrange bien en tant que président.” Tambours! Musique, la société s’éloigne déjà.
Selon la tradition, les membres du comité qui coordonnent les festivités carnavalesques ont présenté la nouvelle affiche en compagnie des autorités communales. Vincent Lejeune a excusé l’absence de Fred Tilmant et d’Etienne Roulez et a dévoilé la nouvelle affiche en compagnie de son auteur : Damien Loretelli : Pour cette année, nous avons voulu innover et organiser un concours d’affiches. Outre, le souci de présenter une affiche qui sortait de la tradition, nous avons voulu récompenser un artiste de la région qui porte un regard original et informatif sur notre carnaval. L’affiche 2012 a été sélectionnée parmi cinq projets retenus. »
Damien Loretelli est louviérois. Il habite Haine St Pierre et a gagné l’an dernier le concours d’affiche de Binche. Damien confie : « Je suis très fier d’avoir gagné un deuxième concours d’affiche dans la cité des gilles. Comme l’an dernier, j’ai utilisé les mêmes techniques de graphisme. J’ai voulu représenter sortant d’un vase les musiciens et leurs instruments venant s’étaler sur un gille comme un nuage. C’est aussi une flamme qui sort d’une torche, la flamme après avoir esquissé les musiciens et leurs instruments forme le gille. Cette victoire me fait très plaisir, j’en suis content et fier. Elle est une confirmation de mon talent. C’est ma manière à moi de participer au carnaval de Leval. » . « C’est une excellente motivation. », conclut Vincent Lejeune qui donne rendez-vous aux différents acteurs de la fête au lendemain pour les soumonces générales.
Après l’inauguration de la statue du tamboureur, la restauration des statues du gille et du paysan, voici qu’apparaît un autre personnage de la vie folklorique binchoise : el maniqueû ou le joueur de viole.
La statue de bronze, plus grande que nature (elle atteint près de deux mètres de haut) est l’œuvre de Christophe Pourbaix, artiste sculpteur binchois. Dimanche sur le coup de onze, les autorités communales ont inauguré le site. Un nombreux public amoureux du folklore et de sa ville est venu assister à la cérémonie.
Le bourgmestre Laurent Devin déclare : « La viole très présente dans les années trente a connu un déclin après la guerre. Aujourd’hui, elle revient au goût du jour grâce à certaines cagnottes de gilles le dimanche, aux différentes jeunesses le lundi et aux Pierrots le mardi gras. La ville a donc décidé de mettre à l’honneur ce personnage devenu incontournable. » La statue est érigée sur un socle en pierre bleue au cœur d’un square aménagé au carrefour de la route de Charleroi et de la rue de Parsignies. Cet espace vert est aménagé avec intervention de 50 % du FERDER et de 40 autre % par le commissariat du Tourisme, la ville a pris en charge le coût de la statue et le solde de la création du square.
Josselin Lebon, un des derniers artisans aptes à créer cet instrument, explique : « C’est dans les années 1870 que la viole arrive à Binche. Mais elle ne correspondait pas bien au caractère binchois, l’instrument devait être porté ou posé sur le sol. Un bourrelier binchois eut l’idée de maintenir la viole au corps du joueur par un jeu de bretelles. Plus tard, on a adjoint une béquille. Grâce à ces modifications, la viole est entrée dans le folklore.
Après un passage à vide, les airs aigrelets réapparaissent pendant les trois jours gras. Le public affectionne cet instrument car le rythme est rapide, populaire et entraînant. » Le verre de l’amitié qui apporta un terme aux cérémonies académiques.