Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mesures supplémentaire prise par le comité de concertation de ce 22 décembre2021

    Le Comité de concertation a abordé aujourd’hui la situation épidémiologique dans notre pays et constate que le variant Omicron gagne rapidement du terrain. C’est pourquoi le Comité de concertation prône la prudence et renforce les mesures de protection à partir du dimanche 26 décembre. Le Comité de concertation constate que le nombre d'infections a diminué, avec une légère baisse de la pression sur le secteur des soins. Néanmoins, le nombre de lits occupés aux soins intensifs par des patients corona reste à 693.Entretemps, notre pays, comme d’autres, fait face à une nouvelle réalité : la progression rapide du nouveau variant Omicron qui pèse déjà pour plus de 27% des contaminations en Belgique. Bien plus contagieux que les variants précédents, Omicron devrait être le variant dominant dans notre pays d’ici le début de l’année 2022.En raison de la forte contagiosité de ce variant, une extrême prudence est de mise.L’importance de la dose booster Les vaccins restent la protection principale contre les formes graves du coronavirus, la dose booster, en particulier, offrant une protection supplémentaire contre le variant Omicron. Près de quatre adultes sur dix (37 %) ont déjà reçu leur vaccin de rappel et le Comité de concertation souhaite que tous les adultes aient eu l'occasion de se faire vacciner d'ici la fin du mois de janvier.Pour ralentir la progression d’Omicron, pour réduire son impact sur les hôpitaux et pour éviter de mettre en péril une réouverture des écoles après les vacances de Noël, le Comité de concertation a dès lors pris une série de mesures, qui entreront en vigueur à partir du dimanche 26 décembre. Mesures de protection1.    Pas d’assouplissements Les règles actuelles, décidées au Comité de concertation du 3 décembre, restent en vigueur, notamment le port du masque (obligatoire dès 6 ans), l’obligation de télétravail (avec maximum un jour de retour) et la fermeture de l’horeca (à 23h, pas d’exception pour les veillées de Noël ou de Nouvel An).2.    Événements intérieurs et extérieurs interditsTous les événements de masse à l’intérieur sont interdits. Cela concerne aussi les marchés de Noël, villages d’hiver, les représentations culturelles et autres, ainsi que les congrès organisés à l’intérieur. Les espaces intérieurs des secteurs culturels, festifs et récréatifs sont également fermés, à l'exception des :

    • bibliothèques, ludothèques et médiathèques ;
    • musées ;
    • activités organisées axées sur les besoins des groupes vulnérables, c'est-à-dire les activités socioculturelles, les activités de formation continue et les activités pour les jeunes avec encadrement professionnel ;
    • les salles de fête et de réception, uniquement pour les mariages et funérailles ;
    • les centres de bien-être, y compris saunas, solariums, jacuzzis, hammams et bains de vapeur.

    Les cinémas, les laser games, les salles de bowling, les escape rooms, les centres de paintball, de snooker, de fléchettes et de billard ainsi que les parcs de trampoline couverts doivent également fermer.Le secteur des sports reste ouvert, y compris les centres de fitness et les piscines. Les éléments récréatifs des piscines et des piscines subtropicales doivent fermer, ainsi que les espaces intérieurs des parcs d’attractions et parcs animaliers. Les stages sportifs peuvent uniquement avoir lieu sans nuitée.3.    Règles plus strictes pour les événements en extérieurEn ce qui concerne les événements en extérieur, une réglementation plus stricte sera applicable pour éviter les effets de foule: 

    • Interdiction d’utiliser des chapiteaux et autres espaces couverts accueillant des visiteurs
    • Maximum un visiteur /4 m2 
    • À partir de 100 visiteurs : plan de circulation à sens unique avec entrées et sorties distinctes.  

    4.    Compétitions sportives sans publicLa présence de public lors de compétitions et entrainements sportifs professionnels et non professionnels est interdite. Cette règle prévaut à l’intérieur comme à l’extérieur.5.    Shopping en sécuritéLe shopping se fait à maximum deux personnes (à l’exception des mineurs de son propre foyer). Un visiteur est autorisé par 10 m2 de surface commerciale. Une distance d’1,5 m doit pouvoir être garantie entre groupes de consommateurs. Si la surface commerciale est supérieure à 400 m2, un contrôle d’accès adéquat doit être prévu. 6.    Télétravail obligatoireLe télétravail reste obligatoire avec maximum un jour de retour par semaine.7.    Des fêtes en toute sécuritéLe Comité de concertation recommande de continuer à limiter les contacts pendant la période de Noël et encourage le recours à l'autotest. Aérez les espaces intérieurs et portez un masque buccal. Et si vous vous sentez malade, alors restez à la maison. Vu l’avis positif du Conseil supérieur de la santé et du Comité consultatif de bioéthique, le Comité de concertation a également demandé à la Taskforce Vaccination d’entamer au plus vite et sur base volontaire la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.Le Comité de concertation recommande l’utilisation des masques FFP2 pour les personnes vulnérables. Les études scientifiques récentes semblent en effet indiquer que le variant omicron résiste plus longtemps dans l’air que les variants précédents.Le Comité de concertation réévaluera la situation épidémiologique dans la première moitié du mois de janvier.

  • Reyparcs fermés les 3 , 4 , 24 ,31 décembre et le lundi 3 janvier 2022.

    Fêtes de fin d’année : Recyparcs fermés les 3 et 4 décembre

     

    Les samedis 25 décembre 2021 (Noël) et 1er janvier 2022 (Nouvel An) sont des jours fériés. Les recyparcs Hygea ainsi que l’ensemble des bureaux de l’intercommunale seront fermés.

    Les recyparcs et le call center Hygea seront également fermés les vendredis 24 et 31 décembre 2021 et le lundi 3 janvier 2022.

    Le service « carte d’accès » sera quant à lui accessible les vendredis 24 et 31 décembre sur le site de Cuesmes jusque 12h00.

     

    Les collectes en porte-à-porte prévues le vendredi 24 décembre sont maintenues :

      • Binche zone 1 : PMC et sacs de déchets organiques 
      • Binche zone 2 + zone de dérogation : sacs de déchets résiduels et sacs de déchets organiques
      • Boussu : PMC, papiers-cartons en vrac et ordures ménagères
      • Hensies : PMC et papiers-cartons en vrac
      • Honnelles : ordures ménagères
      • Seneffe zone 2 : sacs de déchets organiques

     

    Les collectes en porte-à-porte prévues le vendredi 31 décembre seront, elles aussi, maintenues :

      • Binche zone 1 : sacs de déchets résiduels et sacs de déchets organiques
      • Binche zone 2 : PMC et sacs de déchets organiques
      • Binche zone de dérogation : PMC, papiers-cartons en vrac et sacs de déchets organiques
      • Boussu : ordures ménagères
      • Dour : PMC et papiers-cartons en vrac
      • Honnelles : PMC, papiers-cartons en vrac et ordures ménagères
      • Quiévrain : PMC et papiers-cartons en vrac
      • Seneffe zone 2 : sacs de déchets résiduels et sacs de déchets organiques

     

    Pour rappel, les collectes en porte-à-porte des déchets commencent très tôt le matin, à partir de 5h30. Il est conseillé de sortir les sacs la veille à partir de 18h00.

     

    Pour tout renseignement complémentaire, les citoyens peuvent contacter le call-center d’Hygea au 0800/11.799 ou via email : hygea@hygea.be.

  • Budget 2022 voté : la province et son personnel en profonde mutation

    Budget 2022 voté : La Province et son personnel en profonde mutation
    C’est un budget 2022 affichant un léger boni de 10 657 € après prélèvement que le Conseil provincial a approuvé ce 21 décembre. La majorité PS-MR a voté pour, le CDH s’est s’abstenu, Ecolo et le PTB ont voté contre.

    Le maintien de l’équilibre budgétaire était loin d’être garanti il y a quelques semaines encore, tant la charge du financement des zones de secours imposée aux Provinces est lourde. Pour le Hainaut, ce sont 39.7 millions qui seront consacrés à ce volet en 2022. De quoi faire de la Province le principal contributeur financier à la sécurité civile.

    Pour parvenir à dégager ces marges, la Province a dû chercher des recettes nouvelles, réduire ses dépenses de plus de 13 millions, diminuer ses subsides aux associations de plus de 18%, supprimer certaines activités et renforcer encore son moratoire sur le remplacement du personnel. Des mesures difficiles, qui impacteront le citoyen et les communes mais qui se sont avérées indispensables pour sauvegarder l’emploi.

    « Ce budget est sans conteste le plus difficile qu’il ne nous ait jamais été donné de boucler, a commenté, le Président du Collège provincial, Serge Hustache. Les objectifs qui nous sont assignés sont financièrement ahurissants. Aucune des mesures que nous avons prises ne l’a été de bon cœur…personne n’a démérité…et nous aurions largement préféré faire l’économie d’un moratoire sur l’emploi ».

    Obtenu sans hausse de la fiscalité ni recours aux réserves, l’équilibre budgétaire de la Province reste fragile. Quand on sait que les dépenses de personnel pèsent plus de 300 millions sur un total de 447 millions, on comprend que la capacité à maintenir le cap du non-renouvellement du personnel sera déterminante.

    Si la note de politique générale, également votée en séance, comprend des projets ambitieux notamment pour booster l’enseignement numérique, lutter contre les inondations et veiller au bien-être des bénéficiaires des structures sociales, elle accorde aussi une importance considérable à la réaffectation des agents concernés par des suppressions d’activités. Le plan d’embauche de la Province de Hainaut prévoit une baisse progressive de 10% du volume de l’emploi mais au-delà des chiffres, il y a la manière : accompagnement vers des réorientations professionnelles, formations pour ouvrir d’autres perspectives, mutualisation des tâches. Le chantier est considérable et fait la fierté d’une Institution à visage humain : il marquera l’année 2022.

    Les chefs de groupe s’expriment

    Fait inédit, à l’exception du PTB, tous les partis politiques ont participé durant plusieurs semaines à une task force pour entendre l’administration et proposer des mesures d’économies au Collège provincial. 80% des propositions avancées ont été retenues et certaines figurent déjà dans le projet de budget 2022.

    Pour Ecolo toutefois, les provinces ne connaîtraient pas les affres du financement des zones de secours si le fédéral assumait ses responsabilités. Philippe Lesne a dit ses craintes de voir le budget 2022 fragilisé par des recettes surestimées ou incertaines. Le groupe a également marqué son opposition sur la politique de subsidiation provinciale.

    Alors que le PTB s’est également opposé au budget 2022, le CDH a préféré s’abstenir. « Juridiquement, rien n’obligeait à mettre en œuvre le financement des zones de secours », a fait remarquer David Lavaux, chef de groupe CDH. Pour luisi la balise du respect de l’emploi a été respectée, une autre doit l’être : celle de l’impact qu’auront les mesures d’économies sur le citoyen. Le CDH s’est dit solidaire avec la majorité pour continuer le travail de mutation de l’Institution qu’il veut qualifier de Service public provincial.

    Pour la majorité, les chefs de groupe PS et MR ont salué les efforts du Collège provincial et de l’ administration pour présenter un budget en équilibre, intégrant les enjeux financiers des zones de secours. Mais, pour eux, il est essentiel que la Province, désormais première contributrice, soit représentées dans les conseils de zones. « Il est normal que la Province participe au contrôle de structures qu’elle finance », a insisté Dorothée De Rodder pour le PS. D’autant, comme a prévenu Valéry Gosselain (MR), que les budgets de ces zones connaissent une croissance phénoménale, croissance qui sera préjudiciable aux communes elles-mêmes.

    Tous les partis s’accordant sur l’importance du maintien de l’emploi, place maintenant à la mise en œuvre des mesures d’économies. « L’expertise du personnel provincial, largement soulignée durant cette crise sanitaire, permettra de réinventer la Province de manière collective », a estimé Dorothée De Rodder.

     

    Pour clôturer 2021 … 2,5 millions pour les pompiers
    En marge du vote du budget 2022, le Conseil provincial a approuvé le paiement de 2,5 millions en faveur des 3 zones de secours hainuyères. Cette contribution supplémentaire pour 2021 permet d’atteindre 30% de la part communale. Ce nouvel engagement n’est pas anecdotique : 734.646,05 € pour la Zone de secours Hainaut-Ouest – Centre, 1.238.201,34 € pour la Zone de secours Hainaut-Est et 456.471,30 € en faveur de la Zone de secours de Wallonie Picarde. Un fameux bol d’air pour les villes et communes !
  • Boucles du Haianut : Laurent Devin et Sophie Pécriaux interpellent les Ministres Borsus et Tellier

    thumbnail_image-29.jpg

     

    Depuis plusieurs mois, le dossier de la Boucle du Hainaut fait la une de la presse. De nombreux citoyens se sont mobilisés afin de proposer une alternative au projet initial d’Elia et les députés du Centre ont décidé de soutenir cette démarche. Les Députés ont été présents sur le terrain, lors des différentes visites ministérielles et ont interpellé, à ce sujet et à plusieurs reprises, les Ministres lors des commissions du Parlement de Wallonie.

     

    Deux motions ont d’ailleurs été votées afin de permettre d’associer les collectifs citoyens aux différentes étapes du processus décisionnel. Les différentes études concernant la Boucle du Hainaut, mais également l’impact des ondes électromagnétiques ont été déposées.

     

    Aujourd’hui, lors des commissions de l’aménagement du territoire et de l’environnement, Laurent Devin et Sophie Pécriaux ont interpellé de nouveau les Ministes Borsus et Tellier.

     

    Les questions de Laurent Devin portaient sur l’état de l’avancement des rencontres dans le projet de la Boucle du Hainaut. Le Député-Bourgmestre a demandé au Ministre Borsus de faire le point sur sa rencontre avec l’Université de Mons et son homologue flamande Zuhal Demir. Il a également demandé si l’experte canadienne madame Bekolo a pu s’entretenir avec les collectivités locales et Revolht.

     

    De son côté, en commission de l’environnement, Sophie Pécriaux a interrogé la Ministre Tellier sur le rapport concernant les champs électromagnétiques. Les questions portaient : sur la date de publication du rapport finalisé, des conclusions de cette étude, et sur les éventuelles modifications décrétales qui en découleront

     

    Dans sa réponse au Député-Bourgmestre Laurent Devin, le Ministre Borsus a réitéré sa volonté d’agir avec transparence et en impliquant l’ensemble des acteurs dans le processus décisionnel. Il a déclaré que les différentes rencontres n’avaient pas encore eu lieu. Le calendrier est en cours de fixation et les rencontres de travail devront se tenir dans la courant du mois

    de janvier 2022 avec Revolht, les élus communaux, la Communauté Urbaine du Centre (CUC), l’Université de Mons ainsi que les agriculteurs.

     

    Le Ministre poursuivra son travail avec cette méthodologie qui permet à chacun de faire part de ses : propositions, suggestions, analyses et commentaires. Le dossier reviendra sur la table de la commission de l’aménagement du territoire fin janvier, début février.

     

    En ce qui concerne la Ministre Tellier, elle appliquera les recommandations qui ont été mises en évidence par l’étude de l’ULB, à savoir :

     

    - Suivre les recommandations de l’ICNIRP (Commission Internationale de protection contre les radiations non-ionisantes) de 2020

     

    - Prendre en considération le suivi et l’évaluation de l’impact des ondes sur les personnes les plus sensibles, femmes enceintes et jeunes enfants

     

    - Prévoir une communication vers le public sur ce sujet

     

    - Mettre un place une procédure de surveillance.

     

    - Mettre en place un système de vérification quant a l’impact avéré sur les insectes pollinisateurs

     

    Elle mettra également les résultats de l’étude à disposition du public sur le portail du SPW environnement - santé. La Ministre fera une proposition au Gouvernement wallon inspirée de cette étude.

     

    Finalement, elle mettra en place une campagne de surveillance des mesures d’exposition par rapport aux champs électromagnétiques.

     

    Rien n’est rédhibitoire aujourd’hui, la porte est ouverte et les rencontres doivent commencer. Les élus socialistes seront au rendez-vous. Laurent Devin et Sophie Pécriaux continueront à suivre ce dossier attentivement.