Les soumonces sous le thème du cirque

Une quinzaine de jours avant les soumonces, le comité réunit l’assemblée générale et en commun décide du thème des soumonces. Mario Tilmant commente: “Cette année, c’est le cirque qui a été retenu. Certains font le clown, d’autres sont dompteurs… Chacun reçoit un badge personnalisé.” La question que nous posons interpelle le président: “Il y a un chef de batterie et un chef de musique, aujourd’hui puisque les deux sont réunis. Qui est le plus chef? Qui donne le ton?” Après concertation entre les deux chefs, le verdict tombe: “c’est l’annonceur. C’est lui donne le signal et par les premières notes qu’il joue, les musiciens savent quels morceaux jouer. C’est donc souvent la clarinette ou une trompette qui est l’annonceur. Il donne le départ et le choix.” Mario Tilmant conclut: “Nous sommes vingt-cinq gilles, un peu moins mais la qualité y est et surtout il y a de nombreux jeunes qui nous rejoignent.”

C’est Manoah qui nous conta son carnaval : «  C’est mon premier carnaval. J’ai juste deux mois et demi, je suis né le 7 janvier. Je suis le plus jeune de la société. J’ai de la chance, je suis né dans une famille qui non seulement aime le folklore mais qui y participe. Nous sommes trois générations de gilles. Mon grand-père s’appelle Francesco Pellegrini, il a cinquante et un ans. Il habite Bray depuis quinze ans mais ça fait vingt-six ans qu’il fait le gille. Mon papa, c’est Samuel Draize, c’est le beau-fils de Francesco. Il a vingt-neuf ans. Il est marié à Loredana depuis juillet 2011. Samuel est gille depuis vingt-huit ans. Mes parents habitent avec moi sur la place de Bray, ils y tiennent un commerce d’alimentation. J’ai une copine : elle s’appelle Lucie. Elle est un peu plus jeune que moi, elle est née le 19 janvier. Elle habite Bray  et est dame de gille. Son papa ? c’est Kevin, sa maman ? Sophie. Ils m’accompagnent, ils aiment aussi le folklore du coin. »

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Tandis que les sociétés convergent vers le salon communal pour participer à la traditionnelle cérémonie de remises des médailles, un personnage se presse d’une société à l’autre, traverse sans relâche, l’oeil toujours aux aguets, il guette l’angle le meilleur pour “shooter” une image: c’est Christian Bernard. 

Durant ce temps, les sociétés forment leur rondeau avant d’entrer au salon communal pour y recevoir leurs distinctions. “ Derrière cette séance académique, se cachent de nombreuses personnes chargées de préparer la réception, d’autres oeuvrent à la mise en place des barrières. Enfin, ce sont aussi les policiers chargés de  veiller à la sécurité. Vive le carnaval de Ressaix, bon carnaval.”, déclare le bourgmestre Laurent Devin.

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S’il y avait un homme heureux aux soumonces, c’était bien le président Calogero Marotta. “Après sept ans de disparition, l’an dernier, nous avons remis sur pied le carnaval. Ce fut un succès tant du côté des gilles que des dames. En cours d’année, nous avons organisé un souper sicilien. Succès complet, il y eut plus de trois cent cinquante convives. Grâce à ce souper, je peux dire que la société se porte bien financièrement parlant. Côté des membres, je suis très satisfait: nous sommes septante gilles et vingt-sept dames. Nous ne prévoyons qu’une seule soumonce, c’est celle d’aujourd’hui en musique.” 

L’exploit des Arquelbusiers

La petite école maternelle de la rue des Arquebusiers a organisé son souper de printemps. Le succès du souper est une fois de plus le reflet du dynamisme déployé par les enseignantes et leur directrice Christine Antoine. Les institutrices Nathalie, Annick et Joëlle n’en reviennent pas : « l’école compte une soixantaine d’élèves et nous servons aujourd’hui plus de trois cents repas. Les convives ont le choix entre un filet américain ou des boulettes sauce tomates et frites. » Emerveillée, la directrice Christine Antoine déclare : « Je pensais  bien qu’elles allaient réussir un exploit mais pas d’une telle importance. Merci à tous.»